University of Calgary


Initiative de recherche mondiale sur les ressources non classiques durables à faibles émissions de carbone

La stratégie scientifique de l’University of Calgary pourrait réduire considérablement l’empreinte carbone de l’exploitation de ressources non classiques. Les énormes ressources du Canada en pétrole lourd, en bitume et en pétrole et gaz de réservoirs étanches pourront continuer de contribuer au bien-être économique national; leur exploitation n’a pas à aller à l’encontre de l’atteinte des objectifs du Canada en matière de lutte contre les changements climatiques.

Tablant sur la participation de chercheurs de calibre mondial qui sont des spécialistes de ces ressources collaborant avec des organismes de la Chine, du Mexique et d’Israël, la stratégie de l’University of Calgary s’attaque aux principales caractéristiques responsables des émissions élevées de carbone résultant de l’extraction de ces ressources, notamment la très grande viscosité du pétrole lourd et du bitume et la très faible perméabilité des réservoirs de pétrole et de gaz étanches. De plus, l’université compte s’attaquer aux émissions de carbone postérieures à l’extraction en mettant au point et en testant, à échelle réelle, de nouvelles voies de stockage et de conversion du CO2.

Les principaux éléments des recherches qu’exécutera l’université sont les suivants :

  • réduction de la quantité d’énergie et d’eau utilisée pour diminuer la viscosité du pétrole, en associant de nouveaux matériaux, de nouvelles configurations de puits et de nouvelles conversions chimiques, par des voies catalytiques et biologiques à température modérée novatrices;
  • récupération plus efficace du pétrole visqueux, en combinant de nouvelles techniques d’imagerie géophysique améliorées au moyen de nanomatériaux à la surveillance et à la simulation couplées réservoirs–puits de forage–chimie des fluides afin de créer la prochaine génération de circuits de réglage;
  • réduction des impacts environnementaux de la fracturation hydraulique, en contrôlant de façon adaptative la progression de la fracturation dans des couches précisément ciblées, au moyen de nouveaux diagnostics, de nouvelles données géophysiques et de nouveaux matériaux et fluides qui auront été éprouvés au site de recherche sur le terrain de l’université;
  • récupération d’une plus grande quantité de pétrole tout en conservant la même empreinte d’exploitation pour les réservoirs étanches, en déployant de nouvelles combinaisons de fluides, de matériaux et d’étapes de fracturation novatrices;
  • élimination des émissions de CO2 dans l’atmosphère, en extrayant des vecteurs énergétiques des réservoirs et en exploitant la catalyse mixte à basse température (métaux, oxydes, communautés microbiennes souterraines), l’électrochimie et les nanomatériaux pour obtenir des conversions d’énergie in situ;
  • diminution de la quantité d’énergie et de matériaux nécessaires pour la capture et la conversion du CO2, en augmentant de façon importante l’activité, la longévité, l’économie et les possibilités de passage à grande échelle des voies de conversion catalytiques, électrochimiques et microbiennes du CO2 en CO et en combustibles récemment éprouvées et en les associant à de nouveaux matériaux et à des procédés de capture couplés.