Toronto Metropolitan University


Réduire les clivages : intégration des personnes immigrantes au milieu du 21e siècle

L’immigration est un facteur important de la reprise économique postpandémique et de la croissance future du Canada. La pandémie a mis en lumière les contributions sociales et économiques des personnes immigrantes et les défis qu’elles doivent relever, en plus d’accélérer la transformation socioéconomique et politique déjà en cours.

Parmi ces processus de transformation se trouve le rôle des technologies numériques avancées dans la prestation de services, l’organisation du travail et la participation à la société civile. Au Canada, l’établissement et l’intégration sont bel et bien des priorités établies, mais les politiques publiques et les paradigmes conceptuels actuels sont en retard sur l’évolution rapide de la société et de l’économie. Pour comprendre les défis et les possibilités que présente l’intégration des personnes immigrantes au Canada (et partout dans le monde), il faut une forte mobilisation interdisciplinaire des sciences sociales (sociologie, science politique, économie, travail social, urbanisme), des sciences de la santé (sciences infirmières, sciences cognitives, santé publique, santé au travail), du génie et des technologies de l’information (intelligence artificielle, cybersécurité, interactions personne-robot, transport) et des sciences humaines numériques. Le programme de recherche Réduire les clivages vise à combler ce fossé en étudiant l’interaction entre l’accélération de la transformation technologique et l’intégration des immigrants. Cette initiative s’articule autour de quatre thèmes de recherche :

  1. la santé et le bien-être des personnes immigrantes;
  2. le travail et l’apprentissage tout au long de la vie;
  3. le milieu et l’infrastructure;
  4. la citoyenneté et la participation.

Ces thèmes sont délibérément vastes de manière à permettre des travaux interdisciplinaires et intersectoriels, mais également étroitement imbriqués afin d’en examiner les liens horizontaux. La recherche sera axée sur le contexte urbain, à la fois les grands centres et les villes de taille petite ou moyenne, puisqu’il s’agit des principales destinations tant pour les personnes immigrantes déjà établies que pour celles qui viennent d’arriver. S’appuyant sur ses multiples atouts et sur son leadership international en immigration et en établissement, notamment la Chaire d’excellence en recherche du Canada sur la migration et l’intégration, la Toronto Metropolitan University travaillera en partenariat avec trois autres universités renommées où l’on étudie l’intégration des personnes immigrantes d’un point de vue interdisciplinaire et intersectoriel : l’University of Alberta, l’University of British Columbia et l’Université Concordia. Les méthodes, modèles d’analyse, données, outils logiciels et politiques novateurs issus de ce programme contribueront à faire du Canada un pays plus inclusif, plus équitable et plus résilient tout en améliorant les écosystèmes d’innovation sociale et technologique.